Nous savons tous qu’une bonne santé, physique comme mentale, passe par la pratique régulière d’une activité physique. Cependant, plusieurs freins font renoncer de nombreux français à faire du sport régulièrement. S’il n’est pas toujours facile de trouver la motivation, ce frein peut également être pour des raisons financières. Heureusement, il est possible, via certaines mutuelles, de se faire prescrire du sport sur ordonnance.
Comment fonctionne le sport sur ordonnance ?
Si vous souffrez de certaines pathologies, il vous est possible de bénéficier gratuitement de plusieurs séances hebdomadaires de thérapie sportive. La mutuelle Malakoff Humanis propose par exemple 2 séances par semaine totalement remboursées pour les patients souffrant d’un cancer, ou ayant subi un traitement contre la maladie.
Vous êtes ensuite redirigé vers des professionnels « Sport et cancer » qui seront à même d’établir la fréquence, l’intensité et la durée de votre programme sportif, tout en ayant connaissance de votre parcours de soin.
Des séances gratuites durant lesquelles vous bénéficiez d’un accompagnement complet pour vous réapproprier votre corps à votre rythme.
Le sport sur ordonnance peut également être disponible pour les personnes qui souffrent d’une affection de longue durée comme certaines maladies chroniques, le diabète, l’épilepsie lourde, ou la maladie de Crohn évolutive par exemple. Séniors et femmes enceintes peuvent également en bénéficier. Là encore, un programme personnalisé est proposé au patient selon son état de santé et son traitement.
Les bienfaits du sport sur le corps et l’esprit
Grâce au sport sur ordonnance, il est donc possible de bénéficier d’un programme totalement adapté et pris en charge financièrement par sa complémentaire santé.
Une activité physique et sportive régulière et adaptée permet d’améliorer la qualité de vie au quotidien en diminuant les symptômes liés par exemple à la maladie chronique ou aux lourds traitements (ex : chimiothérapie). C’est également un excellent moyen de limiter la récidive de la maladie, ainsi que les risques de crises. Une activité sportive adaptée permettra ainsi à un patient souffrant de troubles psychiques de mieux gérer ses émotions et diminuer le risque de crises d’angoisse.
Le sport contribue également à une meilleure tolérance des traitements et permet, de manière générale, d’améliorer l’état de santé des patients. Il ne peut bien sûr pas remplacer un suivi médical ni un traitement, mais vient compléter ceux-ci de manière adéquate selon les capacités et souhaits du patient.
Contrairement aux idées reçues, qui dit sénior ne veut pas dire absence de sport, bien au contraire. Une activité physique adaptée et prescrite par le médecin traitant permet aux personnes âgées de maintenir leur autonomie en stimulant leurs capacités cognitives, de diminuer le risque de chute grâce à un meilleur sens de l’équilibre, de limiter la prise de poids induite par la sédentarité ou la ménopause…
L’activité sportive adaptée exerce également de nombreux bénéfices sur le psychique, et contribue à réduire le risque de démence. Enfin, c’est également un bon moyen de maintenir un lien social, avec, par exemple, des séances de sport en groupe, et d’éviter le fléau de la solitude qui touche de nombreuses personnes âgées ou malades.
